Course(s) de fin d’année

Quelle période étrange que la fin de l’année…

Toujours en retard, et qui n’a pas le temps de dire au revoir, le lapin d’Alice…
A l’approche des fêtes et de leur obligation d’être heureux, tout simplement heureux,
dans les bureaux, c’est la course, toujours la course… comme avant les vacances d’été mais aussi comme toute l’année?

Terminer ce qui est en cours, boucler, facturer avant le 31 décembre, courir pour le dernier rendez-vous… Annuler, reporter, différer, espérer…
Vivement le dernier jour, le dernier après-midi, la dernière heure, même tardive, pour enfin partir!!!

Alors, soulagés certes, mais épuisés, nous sommes happés par Noël, ses vitrines, ses pères Noël, sa frénésie, de courses, d’achats, de cadeaux, de nourriture, de repas, de…
Retour au travail quelques jours plus tard, presque soulagés à nouveau  de retrouver cet univers hors fêtes !

De quoi et de qui profitons-nous à courir ainsi ?

Je nous souhaite d’être encore capable d’apprécier cette  » désormais fausse trêve » de prendre le temps d’être avec nous-mêmes et avec ceux qui nous entourent.
Je nous souhaite également de nous accorder un temps pour rêver, penser, imaginer ce que nous aimerions faire de retour au travail, et comment, et avec qui, et pour quoi…
Et faire en sorte que ces réflexions reviennent à longueur d’année, pour nous rappeler que nous avons toujours le choix, toujours la possibilité d’avancer vers ce qui est bon pour nous.

 

Compliqué ou complexe ?

Certains mots sont utilisés pour d’autres… ou bénéficient d’effet de mode…
Puisque rien n’est simple, qu’est-ce qui est compliqué ? Qu’est-ce qui tient de la complexité ?

Tout ce qui est compliqué peut se défaire de façon mécaniste. La grammaire par exemple: il suffit d’apprendre, mais aussi de comprendre pour organiser nos idées en mots.

En revanche, les relations humaines sont complexes. Elles sont mouvantes, sensibles à certaines influences telles que le lien hiérarchique, l’ambition, l’égo, etc.
Elles sont singulières et ne se réduisent pas à des explications causales simplistes :
si A s’entend bien avec B qui ne s’entend pas avec C. On ne peut pas dire que B a un problème mais plutôt que la relation entre A et B n’est pas satisfaisante.
Cette vision  donne à A et B leur part de responsabilité dans la situation… et dans son amélioration.
Ce qui se passe entre eux est appelée la qualité émergente, que j’illustre souvent ainsi : 1+1=3.

La complexité des relations (mais pas seulement) peut être un facteur de ralentissement, de baisse de la performance, d’erreur etc.
Mais c’est aussi une source de richesse, de mouvement, de surprise !
Et si je vous aide à la réduire , en aucun cas nous ne pourrons la dissoudre.
Profitons en pour la voir comme une dynamique improbable et donc potentiellement source de belles surprises!